Sud Lyonnais : le marché locatif victime de son succès

Dans les communes du sud de l’agglomération lyonnaise, le marché locatif n’a pas attendu le début de la crise covid pour s’emballer. Très proches de Lyon pour certaines d’entre elles, à l’image de Corbas ou Brignais, mais néanmoins à l’écart de la frénésie qui caractérise le cœur de la métropole, elles ont depuis longtemps séduit ceux qui veulent profiter du dynamisme de la ville centre, sans souffrir pour autant de son emballement. D’autres un peu plus éloignées, comme Mornant ou Saint-Martin-en-Haut, proposent des qualités quasiment similaires et les avantages d’une vraie vie de village à une quarantaine de minutes de la Presqu’Ile.        

« Notre marché était déjà très dynamique avant la crise sanitaire, mais ses atouts ont été encore amplifiés depuis deux ans, confirme Sandrine Aurenge, directrice de l’agence Orpi Coteaux Immobilier, à Saint-Laurent d’Agny. Nos communes permettent un bon mix entre le télétravail, loin du bruit de la ville, et les journées en présentiel à Lyon sans passer des heures dans sa voiture pour rejoindre son lieu de travail. » Résultat, les biens à la location se font plus rares et répondre à toutes les demandes s’avère de plus en plus difficile.

Quelques dizaines de kilomètres plus loin, au cœur des Monts du Lyonnais, Pascaline Viricel, à la tête de l’Agence Orpi Millesimmo à Saint-Martin en Haut depuis 2003, dresse le même constat. « Notre marché est devenu encore plus attractif avec l’explosion de la demande pour des biens disposant d’un extérieur, jardin si possible, sinon terrasse ou balcon », affirme-t-elle. Une recherche qui correspond exactement à l’offre locative qu’elle est en mesure de présenter à ses clients, constituée principalement de maisons et de petits collectifs, même si là encore le marché est de plus en plus tendu.

Plus à l’est, leur collègue Sandrine Antoinet partage leur analyse. Ajoutant cependant que la tension qui caractérise le marché locatif n’est pas un phénomène récent. « Nous avons un taux de propriétaires occupants d’environ 75 %. Il peut même monter à plus de 90 % dans certaines communes que nous couvrons », explique la directrice de l’agence Orpi Sérézin LSI Val d’Ozon. Cette situation est encore renforcée par le très petit nombre de collectifs existants ou en construction sur son secteur. « En locatif, d’ailleurs, notre portefeuille est composé à environ 60 % de maisons individuelles », souligne Sandrine Antoinet.

Sans surprise, l’offre proposée par Orpi Sérézin LSI Val d’Ozon est donc majoritairement plébiscitée par de jeunes actifs ou des familles. « Nous n’avons quasiment pas de studio et T1. En revanche, nous disposons de très beaux T2 et T3, aussi bien dans des petits collectifs que dans des maisons individuelles », confirme Sandrine Antoinet. Ainsi ce joli T2 de 48 m2 à Saint-Symphorien d’Ozon, proposé à 657 €.

Installé dans une maison de village en triplex, ce bien propose un petit salon au rez-de-chaussée, une belle cuisine équipée et une salle de douche au 1^er étage et, au 2^ème étage, une chambre équipée de rangements.

Ou bien encore ce grand T3 Duplex de 81,90 m2 habitable au centre de Ternay.

Disposant d’une terrasse privative de 4,70 m2, il est loué 950 €, charges comprises et bénéficie également de deux places de stationnement au sous-sol.

Bien qu’il soit également constitué d’un grand nombre de maisons individuelles, le portefeuille de l’agence Orpi Coteaux Immobilier recèle malgré tout de nombreux appartements. C’est par exemple le cas avec ce T2 lumineux de 51 m2, dans une résidence de 2010 au cœur de Saint-Laurent d’Agny.