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Nouvelle année : les voeux des neuf candidats de Reims aux municipales

Ils sont pour l'instant neuf à avoir déclaré qu'ils souhaitent être candidats pour les municipales à Reims. Nous leur avons demandé à chacun d'adresser leurs voeux aux Rémois pour cette année 2020. La rédaction de L'union de Reims en profite pour vous souhaiter également des voeux de bonheur et de santé et plein de bonnes informations bien sûr.

Journaliste Reims
Temps de lecture: 11 min

Hadhoum Belaredj-Tunc (GRS), Nous Citoyens Reims

En ces fêtes de fin d’année, j’ai une pensée toute particulière pour ces femmes et ces hommes bénévoles qui œuvrent sans relâche dans les nombreuses associations que compte notre ville. Ces bénévoles qui sont sur le pied de guerre pour aider les plus fragiles et les plus démunis. Ces associations œuvrent pour sortir de l’isolement nos concitoyens et leur apporter la chaleur et le nécessaire quand la solitude peut se faire plus dure. C’est tout naturellement en pensant à eux que je souhaite vous formuler ce premier vœu: celui d’une ville de Reims plus solidaire et humaine. Afin de lutter contre l’isolement, je fais le vœu d’une ville partagée, garantissant la mobilité pour tous par la gratuité des transports publics. Plus personne ne doit être assigné à résidence dans son quartier ou à son domicile. Reims doit être une ville où l’on peut s’épanouir, avoir accès à la culture, au sport et aux loisirs. Une ville où chacun pourra se construire un avenir, pour lui et ses enfants, dans un environnement où la paix et la tranquillité sont garanties. Je fais le vœu de faire de Reims une ville exemplaire en matière d’écologie; notamment avec des poumons de verdure afin que chacun y trouve une qualité de vie et de santé. À l’heure où nombreux sont ceux qui se détournent de la vie publique, je nous souhaite à tous de retrouver un engagement sincère et de devenir acteurs de notre propre destinée. Je propose de régénérer notre démocratie locale au travers de référendums citoyens. Dans une période où les inquiétudes augmentent, souhaitons ensemble que notre ville devienne un levier d’espoir pour l’avenir. Pour concrétiser ces vœux vous savez compter sur mon expérience d’élue locale et sur la valeur des femmes et des hommes de notre collectif Nous Citoyens Rémois. Avec vous et pour vous, faisons de ces vœux une réalité à Reims; cela pour notre bien commun à tous.

Eric Quénard (PS), Faisons respirer Reims

Je veux d’abord présenter aux Rémoises et aux Rémois tous mes vœux pour l’année 2020. Conscient des difficultés auxquelles beaucoup d’entre vous sont confrontés ; je formule le souhait que cette nouvelle année soit l’occasion pour chacune et chacun de les surmonter, et d’avoir des satisfactions tant personnelles que professionnelles. Collectivement la nouvelle année sera pour notre ville un moment important ; les élections municipales doivent être l’occasion de débattre et de choisir ensemble un nouveau modèle de ville. Nous avons besoin d’une ville plus fraternelle, plus chaleureuse, plus équitable dans son action au bénéfice de tous ses quartiers, plus attentive au sort des plus faibles et notamment au sort de ceux, plus de 15 000 d’entre nous, qui vivent sous le seuil de pauvreté. Nous avons aussi besoin d’une ville qui prenne la mesure des enjeux du dérèglement climatique et de la demande de qualité de vie de chacun et qui fait participer ses habitants. Le temps des grands projets qui font couler le béton sur chaque espace disponible est terminé ; mon vœu est que Reims devienne un acteur majeur de la lutte contre la pollution et le dérèglement climatique. Construire de nouveau parcs, végétaliser la ville, développer les circuits alimentaires courts et de qualité, développer les modes de déplacement non polluants et la production d’énergie renouvelable, isoler les bâtiments, lutter contre toutes les formes de gaspillage… Chaque nouvelle année porte un espoir de changement. Pour 2020 je formule le vœu que les changements que vous souhaitez à titre individuel se réalisent et que collectivement nous portions un projet de changement pour notre ville.

Léo Tyburce (EELV), Rassemblement des écologistes

Nous souhaitons une ville où il fait bon vivre, qui réagit face à une inquiétante pollution de l’air. Nous souhaitons voir se généraliser les mobilités douces, et réduire les dépenses des ménages face aux déplacements. Nous souhaitons que notre alimentation soit plus saine, plus locale, plus accessible, car c’est notre affaire à tous !

Décider et agir ensemble, vraiment ! À la décision par le haut, nous préférons l’implication citoyenne des habitant.es. Les citoyens rémois méritent aussi une ville humaniste et solidaire, qui prend soin de toutes et tous. Reims se doit d'être pleinement pionnière et créative. Nous souhaitons voir se relocaliser nos activités économiques, que nos entreprises, commerces et artisans amorcent le grand virage de la transition écologique car ce sera un formidable vivier d’emploi pour nos jeunes ! Dynamique, audacieuse, attrayante, notre ville doit écrire aujourd’hui une nouvelle page de son histoire et amorcer son grand virage écologique. Tous nos vœux vont vers les Rémoises et Rémois , pour construire ensemble une ville écologique, une ville solidaire, juste, et qui donne sa chance à toutes et à tous.

Julie Philippo, Rassemblement national

L’année se termine avec son cortège de promesses, tant au niveau de l’État que des exécutifs locaux. Les chiffres sont là pour rassurer, que ce soit en matière de sécurité, quand tout est fait pour dissuader de porter plainte, que de résultats financiers qui ne peuvent s’apprécier sans les engagements hors bilan, qui engagent parfois très lourdement sur plusieurs mandatures. L’année se termine sous la perspective d’un « détricottement » du système de retraite dont personne ne sortira gagnant à l’exception des grandes institutions financières. Il fait suite à une répression sauvage des Gilets jaunes facilitée par la quasi-liberté d’action laissée aux casseurs d’extrême gauche, dont les violences ont permis au Président et au Premier ministre de se poser en défenseur de l’ordre, d’ignorer les justes doléances. Se profile également une menace islamiste de plus en plus grande qui n’est que la conséquence des folles politiques menées tant par la gauche que par l’UMP/LR, et aujourd’hui par LREM. Alors, oui, on ne peut que souhaiter une année 2020 meilleure. On se situe bien ici au niveau d’un vœu. Le notre est que vous puissiez vivre enfin en sécurité, dans une ville associant développement et écologie, où la solidarité des Français sera effective, où l’on soutiendra enfin un programme culturel permettant à chacun de se plonger dans notre passé et dans notre culture qui peuvent seules rassembler.

Arnaud Robinet (LR)

A l’aube de cette nouvelle année, je souhaite à chacune et chacun, des vœux de bonheur, de santé et d’accomplissement dans votre vie quotidienne. 2020 sera une année particulière. Elle permettra aux Rémoises et aux Rémois de choisir la future ou le futur maire de Reims pour les six prochaines années. Je suis naturellement candidat à cette élection pour continuer de transformer Reims avec vous : une ville plus sûre, plus dynamique, plus durable et plus fraternelle, qui ne laisse personne au bord du chemin. Vous serez, demain, les seuls juges de notre bilan. Vous serez demain, les seuls décideurs de votre destin, de notre destin commun. Ce temps du débat démocratique est sain, nécessaire et j’espère qu’il sera utile. Il doit vous permettre de choisir en conscience notre avenir sur la base de projets ambitieux, réalistes et concrets. Je viendrai défendre mon projet devant chacun d’entre vous, comme je le fais depuis 6 ans, avec la même passion, avec la même envie. En cette fin d’année mais aussi en cette fin de mandature, je veux surtout vous exprimer ma reconnaissance pour les six dernières années que j’ai vécues au milieu de vous, à vous servir. Ces six années furent probablement les plus enrichissantes de ma vie car elles m’ont permises de tout donner pour ma ville et ses habitants. Quel que soit mon destin personnel en mars prochain, je n’ai donc qu’un mot à vous délivrer en ce début d’année 2020 : merci. »

Emmanuel Ludot, « candidat des oubliés »

Je souhaite que l’année 2020 permette à notre ville de Reims de connaître enfin l’audace, l’imagination permettant de préparer notre ville au plus grand défi que la terre n’ait jamais connu. Je souhaite également que notre ville fasse preuve d’une empathie à l’égard des plus faibles d’entre nous. Je souhaite qu’elle installe définitivement un modèle de vie qui puisse être la fierté de toutes les autres capitales. Que tous les rémois soient des Greta Thunberg.

Thomas Rose, Lutte ouvrière

Cette fin d’année est marquée par la lutte contre la réforme des retraites que veut imposer Macron. De nombreuses grèves et manifestations ont eu lieu à Reims. L'année qui vient commencera comme celle-ci se termine. Ce mouvement va se poursuivre, car il est l’expression de la colère du monde du travail face à la dégradation des conditions d’existence. Alors que la ville compte des milliers de chômeurs, certains vont être touchés par une baisse des indemnités chômage décidée par Macron. La précarité se développe, parfois encouragée par la municipalité qui pratique la sous-traitance du nettoyage, notamment des écoles. Ces travailleurs n’ont pas les moyens pour entretenir correctement les locaux et sont surexploités. Il en est de même dans le transport urbain, où la sous-traitance conduit à ce que les chauffeurs soient sous-payés alors qu’ils font le même travail. Le transport des handicapés s’est dégradé lui aussi. Pour les services publics, hôpitaux, éducation, transports, pour nos conditions d’existence, il faudrait toujours se serrer la ceinture. Alors souhaitons que cette nouvelle année soit celle où les travailleurs trouveront l'énergie d'inverser le rapport de force face à une classe capitaliste qui ne cesse de s’enrichir au détriment du plus grand nombre avec la complicité de ses serviteurs politiques, que ce soit au niveau municipal ou du pays. De l’argent, il y en a dans des caisses du patronat, et pour cette nouvelle année, c’est la défense des intérêts collectifs du monde du travail, de la jeunesse qui doit être à l’ordre du jour. Pour 2020, vive la lutte des travailleurs !

Michel Georges (FI), Reims en commun

En cette période sociale agitée, nous pensons utile de rappeler ce qui fait le fondement de notre bien-vivre-ensemble : une société démocratique, juste, fraternelle, humaniste qui donne la parole à ses membres plutôt que de les pousser à s'exprimer dans la rue comme ultime recours, qui met la solidarité au coeur du pacte républicain, une société consciente de l'urgence écologique qui place l'intérêt général humain et la règle verte au-dessus des intérêts financiers. Les choix actuels nous mènent dans l'impasse. Les inégalités se creusent et les ressources de la planète s'épuisent. Face à cela, nous avons, nous citoyens, le devoir de résister. Les élections municipales seront la prochaine échéance pour réaffirmer notre volonté de placer la souveraineté populaire au cœur de la Ville mais aussi de porter une politique sociale, humaniste, écologique et anticapitaliste ambitieuse. Nous souhaitons que notre Ville, qui reste à taille humaine, agisse pour améliorer son bassin d'emploi de façons quantitative et qualitative. Le nombre des logements populaires et leur confort, leur environnement doivent être améliorés, tout en abaissant les loyers. La qualité de l'air doit être améliorée, de même que la circulation entre les quartiers, comme celle entre le centre-ville et les quartiers, et à un bien moindre coût. Face à l'appétit des entreprises privées, la gestion de l'approvisionnement et de la distribution de l'eau doit rester municipale. La Ville, tout en prenant ses responsabilités, doit s'appuyer sur les acteurs économiques, sociaux, culturels, sportifs et environnementaux pour réduire les fractures sociale et territoriale, pacifier les relations entre tous les habitant.e.s et à l'intérieur des quartiers. Enfin, notre Ville, martyrisée pendant la Première Guerre mondiale, doit savoir accueillir celles et ceux qui sont victimes des dictatures, de la guerre et du dérèglement climatique.

« L'avenir est une porte, le passé en est la clé. » ( Victor Hugo )

Gérard Chemla (LREM), Osons Reims

Une année s’achève. Celle qui se profile juxtapose deux fois le chiffre 20, symbole de l’excellence. Il y a un siècle, nous sortions de la guerre, la ville était détruite, le deuil était partout. Aujourd’hui, nous cultivons sans doute trop les oppositions et l’inquiétude tout en oubliant que nous avons la chance de vivre dans un merveilleux pays épargné par la guerre et l’essentiel des malheurs qui s’abattent ailleurs. Les difficultés et les épreuves du quotidien sont pourtant bien là. Je pense d’abord aux malades, aux précaires, à ceux qui viennent de perdre un être cher, aux femmes violentées, à ceux qui ont perdu la foi dans demain, à tous les accidentés de la vie … et je leur souhaite de trouver un chemin de résilience. Que l’œuvre du temps, la fraternité de leurs proches mais également une société véritablement de bienveillance leur permettent de reprendre pied dans une existence apaisée, sécurisante et pleine d’espoirs. Oublions ce qui doit l’être, mais n’oublions jamais que tout peut arriver, y compris le meilleur. Décidons tous de nous reporter aux choses essentielles; le jour qui se lève, un homme ou une femme qui vous sourit, les sourires que vous offrez ou le visage paisible et angélique d’un enfant qui dort… En un mot, apprenons à voir ces mille et un bonheurs du quotidien d’une vie simple mais accomplie. Ne vous interdisons rien, soyons nous-même, croyons en nous comme la société doit croire en chacun d’entre nous, quelle que soit notre origine ou notre couleur de peau. Engageons-nous dans la vie pour être heureux en distinguant les fausses peurs des vrais enjeux, en nous souciant des autres et de la vie de la Cité. Soyons artisans jour après jour d’un mieux vivre ensemble, solidaire et inclusif. En un mot osons, avec le sourire de celui qui a l’envie de bâtir. « Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas, mais parce que nous n'osons pas qu'elles sont difficiles. » Sénèque

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