Stade de Reims - Strasbourg. Laurey : « OK, ce n’était pas Chelsea - Liverpool, mais... »
Venu en Champagne pour prendre un point, Strasbourg est parvenu à ses fins en ramenant un point. Au terme d’un match terne, l’entraîneur alsacien a défendu ses joueurs, sur la brêche depuis juillet et qui enchaînent un match tous les trois jours depuis le début du mois d’août. Ils avaient visiblement la tête ailleurs, à quatre jours du barrage aller de la Ligue Europa, jeudi contre l’Eintracht Francfort.
Que retenez-vous de cette rencontre ?
On ne peut pas se permettre de pratiquer du football champagne et de prendre des risques offensifs. La répétition des matches nous bouffe pas mal d’énergie. Nous n’avons pas d’autre choix que de préserver nos arrières. Et cela va encore durer jusqu’à la fin du mois.
Vous sembliez craindre Reims…
On a cherché à ne pas s’exposer en basant notre jeu sur le réalisme défensif et la contre-attaque. On a concédé peu d’occasions. On aurait aimé peser un peu plus offensivement, mais on va se contenter de l’essentiel qui était pour nous de ne pas rentrer bredouilles.
Reconnaissez-vous que votre équipe n’a pas contribué à rendre le match plus agréable ?
Je ne peux pas vous dire qu’on a fait un grand match, que c’était Chelsea – Liverpool. On a fait ce qu’on a pu. On était bien organisés, les garçons se sont accrochés, on a respecté les consignes en laissant très peu d’espaces à nos adversaires. Il faut être honnête : aujourd’hui, l’objectif n’était pas de s’envoyer en l’air.
