L’origine de la ville

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Les Mérovingiens sont les ancêtres des Villemomblois ! À Villemomble, au tout début, coule la Marne. Ses alluvions finissent par combler le lit du fleuve. C’est dans les clairières que nos plus lointains ancêtres se sont installés. Des « villas » domaines agricoles permettent alors une agriculture structurée et un fonctionnement hiérarchisé. Le nom de notre commune (Villa Mummoli) serait d’origine mérovingienne comme le montre la découverte d’une nécropole datant de cette époque au centre de la ville. On ne trouve mention écrite du nom de Villemomble qu’en 1237, dans un acte rédigé par Jean de Beaumont, seigneur de Villemomble et chambellan de Saint-Louis. Le saviez-vous ? Le gypse a été exploité sur les flancs du Plateau d’Avron dès le début du XVIIIe siècle. Des habitations troglodytes servaient de logement aux ouvriers. Les carrières ont été exploitées jusqu’au début du XXe siècle. L’actuel parc de la Garenne se trouve sur l’emplacement d’une ancienne carrière : le nom des rues avoisinantes est évocateur : rue de la Carrière, rue de la Plâtrière. La première école de Villemomble fut ouverte vers 1720 au sein de la paroisse. Pendant longtemps un seul maître d’école assurait l’éducation des enfants. À Villemomble, comme dans de nombreux villages de France, la salle de classe se trouvait en mairie. L’instituteur était aussi chargé du secrétariat ainsi que du remontage et de la réparation de l’horloge publique. Les années difficiles : les guerres De 1870 à 1940, les Villemomblois vivent les guerres et paient un lourd tribut. En 1870, Villemomble est occupée par les Allemands. La totalité de la population (1 000 habitants) est évacuée dans la Capitale. La mairie provisoire, installée à Paris, rue de Palestro, aide les familles, répartit les vivres raréfiées, veille à la scolarité des enfants. Notre ville a payé un lourd tribut à la grande guerre (1914/1918). Un homme sur dix n’est pas rentré (400 morts). Parmi eux, le maire Emile Ducatte, tué au front le 25 juillet 1917. Pendant la seconde guerre mondiale, la Résistance s’organise. On cache des proscrits, des prisonniers rentrés clandestinement. Monsieur Tollet, Président du Comité Parisien de Libération, réside à Villemomble sous un faux nom. Des aviateurs alliés sont cachés. Des tracts sont imprimés chez Armand, avenue de Lespinasse, ainsi que le journal résistant » La Marseillaise « . La guerre a coûté la vie à vingt-six Villemomblois. Le nom de onze d’entre eux est attaché à présent à une rue de notre ville. Parmi eux : Capitaine Louys, Marc Viéville, Robert Jumel, Léo Desjardins… Le temps des châteaux: Villemomble, au temps des châteaux, voit les seigneurs venir chasser sur ses terres. Du XVIe au XIXe siècle, les seigneurs chassent sur les terres de Villemomble et séjournent au château. Venus à Villemomble, les premiers seigneurs sont les sires de Beaumont, puis par héritage ou mariage, les illustres familles de Montmorency, Laval, Clisson, Rohan. Après la Guerre de Cent Ans, le domaine échoit à Jean de Chabannes, compagnon de Jeanne d’Arc. Au XVIe siècle, les Robertet, Trésoriers de France et Conseillers du roi, seront les seigneurs de Villemomble. La seigneurie est composée de terres cultivées, vignes, pâturages et forêts. Le bois, utilisé pendant des siècles pour le chauffage et la construction garantit d’importants revenus. A la Renaissance, une grande partie du territoire communal est couverte par la forêt de Bondy. Les rois aiment chasser, Villemomble voit alors le passage de François Ier et Louis XIII. Le Duc d’Orléans, fils du Régent, fait construire, au milieu du XVIIIe siècle, l’actuel château de Villemomble pour sa maîtresse Etiennette Le Marquis. De grandes familles aristocratiques possèdent en ce temps les domaines de la Garenne, Avron, Launay… Et celui des villas. La période révolutionnaire se passe sans heurts conséquents. Les doléances soumises aux Etats généraux sont peu importantes. La vraie révolution viendra des bouleversements industriels du XIXe siècle. Les grands domaines sont difficiles à entretenir et à conserver. Il s’agit aussi d’accueillir les habitants d’un Paris surpeuplé dont la bourgeoisie aime à posséder une maison à la campagne. Des lotissements dessinent alors les premières zones pavillonnaires. De 1901 à 1906, la population s’accroît de deux mille nouveaux habitants. Le petit village est devenu une ville résidentielle.

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