Combien votre achat immobilier va-t-il vraiment ?

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Le prix d’achat d’un logement ne se limite jamais à celui du bien et aux « frais de notaire ». D’autres dépenses viennent alourdir la facture et mieux vaut les anticiper. Nos conseils.

L’achat de votre résidence principale, d’une résidence secondaire ou d’un bien immobilier locatif représente une opération importante qui mobilise vos finances dans la durée. Un effort qui peut se révéler bien plus élevé que prévu, en raison des dépenses annexes qui viennent majorer l’addition.

 

Honoraires d’agence, « frais de notaire », déménagement, travaux, taxes locales ou charges de copropriété sont autant de frais à prendre en compte pour évaluer le coût total de votre acquisition et le budget à y consacrer. Nos conseils pour ne rien oublier et vous assurer ainsi de la viabilité de votre projet.

Lors de l’achat, les intermédiaires à rémunérer

Le prix d’acquisition ne se résume pas au seul prix au mètre carré du bien. Prévoyez également le financement, au comptant ou à crédit, des frais suivants.

  • Les honoraires de l’agent immobilier ou du notaire. Calculés sur le prix définitif de vente du bien, ils représentent généralement entre 3 à 10 % du montant de l’opération, en fonction des services rendus. Ces honoraires, librement fixés entre l’agence ou le notaire et l’acheteur, peuvent être négociés. En principe supportés par l’acheteur, ils peuvent parfois être, totalement ou partiellement, mis à la charge du vendeur. Dans tous les cas, ils sont dus lors de la signature de l’acte authentique de vente, devant le notaire.
  • Les « frais de notaire ». Contrairement à l’idée reçue, ces frais ne reviennent pas intégralement au notaire qui acte de la transaction immobilière. L’essentiel de ces frais dus par l’acquéreur, dont le montant oscille généralement entre 2 et 3 % du prix d’achat dans le neuf et entre 7 et 8 % dans l’ancien, comprend des droits d’enregistrement, la TVA ainsi que des taxes diverses reversées par le notaire au Trésor public.

En cas de crédit immobilier, des frais bancaires à chiffrer

La souscription d’un prêt immobilier pour financer votre acquisition génère également des frais plus ou moins importants. D’abord des frais de dossier, négociables, qui atteignent environ 1 % du montant emprunté. Ensuite l’assurance emprunteur (décès, invalidité…), obligatoire et qui varie selon votre âge, votre situation professionnelle, votre état de santé et l’assureur retenu. Son prix oscille entre 0,15 et 1,5 % du montant emprunté, soit, en période actuelle de taux bas, un poids pouvant atteindre 30 à 40 % du coût total du prêt !

À noter : depuis le 1er janvier 2018, l’amendement Bourquin permet de renégocier son assurance emprunteur à chaque date anniversaire de la signature de l’offre de prêt. L’occasion de réaliser de belles économies, en particulier si vous avez souscrit un prêt sur une longue durée (vingt, vingt-cinq ans...).

Enfin, la garantie bancaire, qui permet à l’établissement prêteur de se protéger en cas de non-remboursement du crédit. Elle peut prendre la forme d’un privilège de prêteur de deniers (PPD), d’une hypothèque ou d’un cautionnement par un organisme spécialisé – cette dernière formule ayant la préférence des banques.

Dans ce cas, comptez par exemple 1 610 euros pour une caution Action logement sur un prêt de 100 000 euros, dont 810 euros vous seront restitués en fin du crédit, en l’absence d’incident de paiement.

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