Nouveautés janvier 2026
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Le début de l'année 2026 sera marqué par des changements législatifs majeurs qui redessineront l'équation économique de l'investissement immobilier.
La réforme du DPE
La réforme du DPE introduira un nouvel ajustement du coefficient de conversion de l'électricité, qui sera abaissé de 2,3 à 1,9. Cette modification technique a des conséquences très concrètes : on estime que 30 % des logements chauffés à l'électricité actuellement classés F ou G pourraient voir leur étiquette énergétique s'améliorer d'une classe. Pour Lyon, cela concerne des milliers de propriétaires, dont beaucoup dans le 6e arrondissement où les immeubles anciens, souvent chauffés à l'électricité, sont nombreux. Par exemple, un appartement de 80 m2 aux Brotteaux, dont la consommation d'énergie primaire se situait à 340 kWh/m²/an (classé F), pourrait théoriquement basculer en classe E, permettant ainsi la poursuite de sa mise en location sans les contraintes de rénovation immédiates imposées par la loi Climat et Résilience. Les diagnostiqueurs pourront réaliser des attestations de mise à jour gratuites via l'ADEME, représentant un gain de temps et d'argent considérable pour les propriétaires-bailleurs.
Le statut du bailleur privé
Parallèlement, le gouvernement finalise les détails du nouveau statut du bailleur privé, visant à encourager l'investissement locatif de long terme, qui constitue 40 % du parc locatif lyonnais. Les mesures fiscales envisagées sont structurantes. L'une des pistes principales est l'augmentation de l'amortissement du prix du logement et des travaux, potentiellement porté à 4 % par an sur quinze ans, sous certaines conditions d'engagement locatif. De plus, il est question de revoir les plafonds d'abattement dans le régime micro-foncier, actuellement à 30 %, pour le rendre plus avantageux face au régime réel. Ces incitations visent à stabiliser l'offre locative dans des zones tendues comme Lyon 6e, où le taux de vacance locative se maintient sous les 2 %.