Qui paie les travaux de copropriété en cas de vente ?

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Qui va payer les travaux votés ? Le vendeur ou l'acquéreur ?

QUI PAIE LES TRAVAUX VOTES EN COPROPRIETE ?

C’est l’article 14-1 et 14-2 de la loi du Juillet 1965 qui réglemente cette partie. Nous vous avons résumé cela de façon très simple :

Qui va payer les travaux votés ?  Est-ce le vendeur ? Est-ce l’acquéreur ?

La règle est simple : c’est celui qui est copropriétaire à la date où les sommes sont exigibles qui devra payer les travaux. Cette règle s’applique sur les travaux commencés ou non, même si le syndic n’a pas encore engagé les travaux. (art. 6-2 du décret du 17 mars 1967 et article 5 du décret du 27 mai 2004).

La date d’exécution des travaux n’a aucune influence sur cette règle.

Sur le plan pratique, cela signifie que jusqu’à la signature de l’acte définitif de vente, le vendeur va devoir payer les appels de fonds de travaux (les dépenses hors budget prévisionnel), ainsi que les charges courantes (dépenses du budget prévisionnel).

Le jour de la signature de l’acte définitif chez le notaire, ce dernier informe le syndic du transfert de propriété, qui va dans la foulée mettre fin aux obligations du vendeur. En effet à compter de ce jour, le syndic ne connaît que l’acquéreur ; c’est lui qui sera le destinataire des futurs appels de fonds (charges courantes et travaux) , c’est lui qui sera convoqué aux futures assemblées générales et qui prendra part aux votes.

Si vous êtes acquéreur, il est impératif de vous renseigner auprès du syndic pour savoir si des travaux on été votés, et si tel est le cas, il faut absolument savoir si les appels de fonds sont prévus après la signature de l’acte de vente. En effet, c’est la date de l’exigibilité des fonds qui fixera qui du vendeur ou de l’acquéreur paiera les travaux. Nous vous invitons à consulter les décisions d’assemblées générales (les travaux sont notés), ou d’appeler directement le syndic.

Sur le plan pratique, les parties, acquéreur et vendeur, peuvent déroger à cette règle et prévoir dans le compromis de vente, une clause particulière qui indiquerait que les travaux seraient exclusivement à la charge de l’une ou de l’autre partie. Cette clause ne sera en aucun cas opposable au syndic, qui lui demandera les fonds au propriétaire connu lors de l’appel de ces derniers. 

Si vous dérogez à la règle prévue par la loi, le notaire appliquera la clause que vous avez prévue entre vous et retiendra éventuellement sur le prix de vente l’intégralité du coût des travaux votés non encore appelés. (accord entre les parties). Bien évidemment que l’inverse peut être prévu.

 

Quid d’une assemblée générale entre le compromis et l’acte définitif ? 

C’est bien évidemment le vendeur qui sera convoqué par le syndic, car il est toujours copropriétaire. Le vendeur et l’acquéreur par l’intermédiaire de votre agent immobilier ORPI, peuvent anticiper tout cela, en donnant pouvoir à l’acquéreur d’assister à l’assemblée générale en lieu et place du vendeur. Le copropriétaire vendeur doit envoyer la convocation et le pouvoir à l’acquéreur au moins 10 jours avant l’assemblée générale. En plus de la convocation, le vendeur doit annexer le pouvoir signé, ainsi que tous les autres documents initialement présents dans cette dernière.

Si le vendeur se fait représenter à l’assemblée générale par l’acquéreur et lui permet d’y assister, alors les travaux votés ce jour là, seront à la charge de l’acquéreur. A défaut,  si le vendeur ne laisse pas la possibilité à l’acquéreur d’assister à l’assemblée générale convoquée entre le compromis et l’acte définitif, alors les travaux votés seront exclusivement à la charge du vendeur. Cette règle s’applique même si les appels de fonds doivent intervenir après la signature de l’acte définitif.

 

 

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