Après l'embellie de 2021, cap sur 2022

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De nouveaux comportements immobiliers se sont révélés ces derniers temps. Ils séduisent de plus en plus de Français et esquissent une nouvelle cartographie du marché. Les citadins notamment, en quête d’une meilleure qualité de vie, tournent le dos aux fortes densités urbaines, augmentant la demande dans les petites et moyennes villes de France. Le réseau immobilier n°1 en France a analysé les mouvements immobiliers de 2021 et dévoile les perspectives du marché pour 2022.

Une tendance se confirme

Avec la crise sanitaire, beaucoup de Français ont opté pour de nouveaux modes de vie. Plus d’un sur 10 déclare même avoir déménagé suite aux confinements. Parmi eux, 19% ont moins de 35 ans. La plupart aspirent à des comportements davantage tournés vers la nature ou recherchent de plus grands espaces. Les acquisitions confirment une progression dans les petites et moyennes villes avec la généralisation du télétravail et l’essor de la bi-résidence. Orpi observe aussi ces mouvements à travers l’évolution du prix au m2 entre 2020 et 2021. Tandis que les villes moyennes sont en hausse, à l’image de Limoges (+12% du prix au m2), de Metz (+10%) et de Valence (+17%), les grandes agglomérations comme Lyon voient leurs prix au m2 stagner ou même diminuer comme Paris (-1%).

La place des villes moyennes s’affirme dans le cœur des Français, et nous pouvons y constater une forte augmentation de la demande. Elles détrônent aujourd’hui les métropoles, longtemps privilégiées par les français. Ces intentions de recherche se confirment avec une nette accentuation du nombre de compromis signés, comme à Pau (+29%) ou Metz (+16%).

À l’échelle locale, nous constatons que l’ensemble du territoire lorrain a pu bénéficier d’un bel essor avec une demande battant tous les records, comme en témoignent les secteurs de Thionville (+32%) ou de Guénange (+23%).

 

Les tensions du marché de la location imitent celles du marché de l’achat

Le marché locatif emprunte les mêmes tendances que le marché de l’achat. La recherche de biens devient plus fluide dans les grandes métropoles et, à l’inverse, se densifie dans les zones jusqu’ici moins impactées. Par ailleurs, on assiste à un déficit de confiance des bailleurs, moins enclins à mettre leur bien sur le marché. Et cela participe à freiner les locataires dans leur recherche d’un bien correspondant à leurs attentes.

 

Les perspectives de 2022

La demande toujours soutenue promet une belle dynamique immobilière en 2022.
Cette demande incite les acteurs de notre réseau immobilier à tout mettre en œuvre pour fluidifier le marché locatif. Rassurer et accompagner les propriétaires-bailleurs font partie de leurs missions premières. Si les taux d’intérêt restent très bas, les restrictions des banques concernant la solvabilité des ménages peuvent freiner la dynamique du marché. Ainsi le Haut Conseil de Stabilité Financière (HSCF) impose une durée maximale d’emprunt sur 25 ans avec un taux d’endettement de 35% maximum (tout inclus). Le réseau Orpi entend maintenir sa vigilance afin de ne pas entraver certains ménages dans leur accession à la propriété.

Depuis le 1er janvier 2022, la loi Climat et Résilience vise à réduire le nombre de logements énergivores. Elle oblige les propriétaires et agents ayant un bien classé F ou G par le DPE (Diagnostic de Performance Énergétique) à l’inscrire avec la notion “Logement à consommation énergétique excessive”. C’est clairement pour les propriétaires une incitation à engager des travaux de rénovation dans leur logement fléché comme passoire énergétique. Là encore, Orpi encourage le renouvellement et la rénovation du parc immobilier, et s’engage aux côtés des acquéreurs, bailleurs-propriétaires et locataires pour les faire bénéficier de belles opportunités.

 

Source : Publireportage issu de La semaine 

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