CHANTILLY ET SON PATRIMOINE

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Chantilly, une ville d'art et d'histoire au patrimoine exceptionnel. Mondialement connue pour son château et ses courses hippiques, la ville de Chantilly est exceptionnelle tant par son histoire que par la qualité et la diversité de son patrimoine. Nichée au coeur d'un domaine forestier de plus de 6000 hectares, la ville garde les traces architecturales et culturelles de son riche passé.


Le domaine de Chantilly

Le domaine de Chantilly est un site exceptionnel constitué notamment du Château, des Grandes Ecuries et de l'Hippodrome au cour d'un massif forestier de plus de 6000 hectares qui offre aux visiteurs une richesse incomparable :
- Le Grand Château, qui a été reconstruit par le duc d'Aumale entre 1875 et 1885, présente aujourd'hui le Musée Condé, deuxième plus riche collection d'oeuvres des écoles françaises et italiennes après le Louvre, ainsi que des collections de livres rares.
- Les Grandes Ecuries des princes de Condé sont le second fleuron du Domaine. Uniques au monde par leur taille, la qualité de leur architecture, la magnificence de leur décor et leur situation, elles ont été construites au XVIIIe siècle par l'architecte Jean Aubert, brillant élève de Hardouin-Mansart. Elles abritent depuis 1982, le Musée Vivant du Cheval.
- Le domaine offre aussi toute la richesse et la variété de l'art des jardins. Les grands parterres à la française de Le Nôtre, restaurés en 2009, côtoient un jardin anglo-chinois et un parc paysager à l'anglaise.
- Le hameau, niché au coeur du jardin anglo-chinois aurait inspiré la reine Marie-Antoinette pour celui de Versailles.
Lien : www.domainedechantilly.com

Le Pavillon de Manse

Au bord de la Nonette, au coeur de Chantilly, le Pavillon de Manse a été construit à la fin du XVIIe siècle, en 1678, par le prince de Condé et transformé au XIXe siècle par le duc d'Aumale.

Le moulin du prince de Condé : Au XVIIe siècle, à l'époque où la ville n'existait pas encore, un magnifique parc dessiné par Le Nôtre s'étendait le long de la vallée. A l'ouest, il se terminait par le Pavillon de Manse (du nom de l'hydraulicien, concepteur de la  » machine « ) bâti pour abriter une machine hydraulique. Son rôle était d'élever l'eau de source d'un puits, vers un réservoir à ciel ouvert (aujourd'hui en face de l'hippodrome) pour de là, la distribuer aux bassins, fontaines, cascades et jets d'eau qui ornaient le jardin « des Grandes Eaux » (aujourd'hui disparu).
Le moulin du duc d'Aumale : Accolé au moulin du prince, sa première fonction fut de loger en 1846, une pompe à balancier en remplacement de « la machine des Grandes Eaux ». En 1876, s'ajouta une station de pompage plus moderne, destinée à alimenter en eau potable le Château et la ville. Un peu plus tard le duc d'Aumale, installa une blanchisserie, la plus moderne de l'époque.
Propriété de l'Institut de France, le Pavillon est aujourd'hui animé par  « l'Association du Pavillon Jacques de Manse » qui a reconstitué la machine en bois du Grand Condé. La visite du Pavillon de Manse permet d'évoquer l'évolution des techniques hydrauliques du XVIIe siècle au XXe siècle, marquée par le passage de la mécanique tout en bois à la mécanique tout en métal.
Lien : http://www.pavillondemanse.com/

Les maisons des Officiers

Construites dans le prolongement des grandes écuries le long de la Pelouse, les maisons des Officiers représentent l'ensemble architectural le plus remarquable de la ville. A la fin des années 1720, dans sa volonté de donner une unité globale à la ville, le duc de Bourbon concéda à bas prix des terrains aux officiers civils travaillant à son service, à charge pour eux de faire construire une habitation suivant des plans et des directives architecturales précises conçues par le prince et son architecte Aubert. Si la partie donnant sur la pelouse était réservée à l'officier et sa famille, celui-ci pouvait faire construire des bâtiments de rapport autour d'une avant cour coté rue du Connétable et les louer à des hôteliers et artisans. C'est ainsi que naquit la vocation commerçante de la rue du Connétable alors appelée Grande Rue. Aujourd'hui, ces maisons forment un alignement harmonieux de magnifiques hôtels particuliers avec leurs jardins donnant sur l'allée des officiers et l'hippodrome.

L'hôtel de Beauvais

Edifié en 1539 par Anne de Montmorency, l'hôtel de Beauvais constitue aujourd'hui la plus ancienne maison de Chantilly, témoin de l'époque des hameaux avant la création de la paroisse de Chantilly. Tour à tour office des forêts, hôtellerie, logis de fonction des officiers du prince, presbytère, école, tribunal, prison, hôtel de ville et demeure bourgeoise, l'hôtel de Beauvais reste le témoin exceptionnel et bientôt 5 fois séculaire de l'histoire de Chantilly.

L'hippodrome

Aménagé dans les années 1840, pour accueillir les courses hippiques nées en 1834 sur ce que l'on appelait à l'époque la  « Pelouse » , l'hippodrome de Chantilly constitue un élément essentiel du développement économique et urbain de Chantilly depuis le XIXe siècle. Bordé par les Grandes Ecuries, le château, la forêt et le quartier historique de Chantilly, l'hippodrome présente, outre ce cadre prestigieux un sol souple qui fait sa réputation mondiale. Les tribunes construites dans les années 1880 sur des plans d'Honoré Daumet et inscrites au titre des monuments historiques, ont été restaurées et modernisées au début des années 2000. Spécialisé depuis sa création dans la course de plat (le galop), l'hippodrome accueille chaque année depuis plus de 150 ans, 2 des plus prestigieuses courses en Europe : le Prix du Jockey Club (1er WE de juin) et le prix de Diane (2e WE de juin).

Le quartier du Bois-Saint-Denis

Situé en bordure de la forêt de Chantilly, et à deux pas des pistes d'entraînements, le quartier du Bois-Saint-Denis est depuis la fin du XIXe siècle (et surtout à partir de 1920) LE quartier de la vie hippique cantilienne. Quartier des écuries de courses, berceau de la STH (Société de Transport Hippique), le Bois-Saint-Denis présente encore aujourd'hui une architecture de brique et de belles maisons de style anglo-normand rappelant la présence de la communauté britannique installée à Chantilly à partir XIXe siècle à l'appel des propriétaires anglophiles. Les noms de rues évoquent la famille d'Orléans, promoteur des courses à Chantilly dans la première moitié du XIXe siècle (avenue Marie-Amélie, avenue de Nemours, avenue de Montpensier) ainsi que le monde hippique cantilien (place Marcel Boussac, avenue de Green Lodge)

Le réseau des Canaux

Au coeur de Chantilly, court un réseau vaste et complexe de canaux. Le grand Canal, le canal Saint-Jean, le canal de la Machine et le canal de Manse rappellent le système hydraulique complexe imaginé par Le Nôtre et l'Ingénieur Jacques de Manse pour alimenter en eau les jardins du château au XVIIe siècle. Les bords des canaux constituent aujourd'hui un beau lieu de balade au coeur d'un environnement verdoyant.

 La forêt de Chantilly

La forêt de Chantilly est un massif forestier de 6 344 hectares qui forme avec la forêt d'Halatte et la forêt d'Ermenonville, le massif des Trois Forêts (19 000 ha). Elle fait partie du Domaine de Chantilly et à ce titre est site classé, propriété de l'Institut de France. Elle est gérée par l'O.N.F (Office National des Forêts) suivant un plan d'aménagement tenant compte des enjeux paysagers, forestiers, écologiques, patrimoniaux et touristiques de la forêt. 
La forêt est aujourd'hui un lieu de promenade grâce aux 3 chemins de Grande Randonnée et aux quatre sentiers de petite randonnée qui la traversent, un lieu de chasse à courre, un site d'entraînement pour les pur-sang, un site de tourisme équestre et une zone d'exploitation forestière. 
La forêt fait aussi partie du P.N.R Parc Naturel Régional Oise-Pays-de-France qui est très vigilant quant au respect de la faune, de la flore et de la biodiversité (plusieurs sites appartiennent au réseau natura 2000).
La forêt de Chantilly est fréquentée chaque année par 2 à 4 millions de promeneurs, majoritairement franciliens, ce qui en fait une des forêts les plus visitées de la région parisienne.

La porcelaine de Chantilly

La porcelaine de Chantilly est encore aujourd?hui une activité vivante qui s'inscrit dans la tradition de Chantilly. La porcelaine de Chantilly est née dans les années 1730 grâce à Louis-Henri de Bourbon, prince de Condé, qui décide de se lancer dans l'aventure. Toute d'élégance et de bon goût, la porcelaine de Chantilly se distingue d'emblée par son extrême raffinement et la qualité de sa pâte (mélange de sable d'Aumont et de potasse, de marbre citronné de Luzarches). La ligne simple s'inspire directement du style oriental qu'affectionne le prince et qui contraste avec les productions chargées de l'époque. C'est l'apogée du style « Kakiémon » et de son décor polychrome. Après la mort du prince (1760/1800), la porcelaine de Chantilly évolue et revient à des tendances plus classiques avec le décor à la « brindille » et à « l'oeillet », en camaïeu de bleu. Mais le 19ème siècle sera fatal à la porcelaine de Chantilly. Depuis quelques années, elle revit notamment grâce à la réouverture d'une nouvelle boutique atelier où ne sont vendus que des articles peints à la main et où il est possible de voir travailler des peintres sur porcelaine.

La crème Chantilly

C'est certainement grâce à elle que Chantilly est connue dans le monde entier puisque partout, on consomme avec plaisir cette délicieuse composition à l'origine bien mystérieuse. Selon la légende, la crème Chantilly est née d'un incident de cuisine. Lors d'un repas, la crème fraîche aurait manqué, alors un marmiton aurait eu l'idée de la fouetter pour en augmenter le volume et servir tous les invités. Pour connaitre la véritable histoire et la recette de la crème chantilly.

Le circuit touristique de Chantilly

Chantilly propose un circuit touristique composé de panneaux explicatifs qui permet à tous de découvrir les richesses de la ville.   

 

 

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