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La course landaise : une tradition locale

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Avez-vous déjà assisté à l’un de ces spectacles insolites réunissant des vaches « coursières » et des écarteurs ? Cette tradition tauromachique, symbole du patrimoine local, porte le nom de course landaise. Découvrez l’ambiance unique et étonnante des arènes de POMAREZ avec votre agence immobilière Darmaillac ORPI.

La course landaise : des origines ancestrales

Depuis le Moyen-Âge, la course landaise est au cœur des traditions gasconnes et fait partie de son identité. À l’époque, les jeux taurins concernent les bêtes destinées à l’abattoir : les Gascons les font alors courir dans les rues étroites, en tentant de défier leurs cornes. Une véritable quête de sensations les anime, malgré la condamnation de ces pratiques par les autorités civiles et religieuses.

Avec le temps, cette pratique a évolué, en se rapprochant au fur et à mesure des courses landaises comme nous les connaissons aujourd’hui. Agréée par le ministère de la Jeunesse et des Sports, la Fédération française de course landaise a vu le jour en 1953.

Les coursières présentes lors des courses landaises sont les femelles des taureaux de corrida. Elles sont d’origine hispano-landaise et sont élevées spécialement pour cette discipline par des « ganaderos ».

Une pratique à ne pas confondre avec la corrida

La course landaise et la corrida sont deux pratiques souvent confondues, et pourtant si différentes. En effet, ces deux sports présentent tout de même certaines similarités, à savoir la pratique dans les arènes et la présence de l’animal.

L’une des principales différences entre les deux réside dans le fait que lors d’une corrida traditionnelle, la bête est mise à mort. Ce n’est pas le cas de la course landaise. D’autre part, le taureau est en tête d’affiche de la corrida, tandis que les « coursières », des vaches élevées pour ce sport, sont les invitées des courses landaises. Lors de ces dernières, la vache est défiée par un sauteur ou un écarteur, tandis que le taureau des corridas est affronté par un matador.

Les règles de la course landaise

Lors d’une course landaise, le torero (« coursayres » en langage gascon) doit provoquer la vache et l’esquiver le plus adroitement possible. Son objectif est, au dernier moment, d’effectuer un écart ou un saut pour esquiver l’animal. Les coursayres sont appelés des écarteurs ou des sauteurs, selon la technique utilisée1.

Les écarteurs sont les plus connus dans le monde des courses landaises. Ceux-ci réalisent un écart sur la feinte ou un écart sur le saut qui peut être en dehors ou en dedans (non protégé par le cordier). Lors de cette technique, appréciée des puristes, l’écarteur fait donc passer la tête de la coursière au creux de ses reins.  

Les sauteurs, quant à eux, effectuent un saut au-dessus de l’animal. Celui-ci doit donc être maintenu dans une course rectiligne, afin que le sauteur puisse survoler la coursière et effectuer sa figure acrobatique. Comme pour l’écart, plusieurs types de sauts existent : le saut de l’ange et le saut périlleux également connu sous le nom de saut à pieds joints.

Les différents types d’épreuves

La course landaise se décline en quatre types d’épreuves :

  • la course formelle : il s’agit de l’épreuve de référence, fidèlement suivie par les locaux durant la saison ;
  • le concours landais : c’est une compétition où s’affrontent les meilleurs toreros professionnels et les meilleures coursières ;
  • la course mixte ou de deuxième catégorie : cette course est ouverte à un public d’amateurs. Elle débute par une course formelle, et se termine par des jeux d’arène ;
  • le Toroball ou Intervache : il s’agit uniquement de jeux d’arène destinés aux compétiteurs comme aux jeunes Gascons en initiation.

Où voir des courses landaises ?

Typiques du pays de Gascogne, ces spectacles de tauromachie se déroulent principalement dans les Landes, à l’ouest du Gers, et dans quelques secteurs des Hautes-Pyrénées et des Pyrénées-Atlantiques. Seules les villes disposant d’arènes peuvent organiser des courses landaises, ces infrastructures étant obligatoires.

Considérées comme la « Mecque de la course landaise », les arènes de Pomarez rassemblent chaque année les passionnés de la discipline lors d'événements réputés et rythmés par une harmonie d’exception. Dans les Landes, il s’agit de l’unique école taurine : une tradition pour cette ville qui attire, chaque année, de nombreux visiteurs.

 

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Source :

1 http://www.courselandaise.org/114-Les-acteurs-d-une-course.html

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