Le confinement et résidence secondaire..?

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Le confinement a élargi l’intérêt pour une résidence secondaire...

Nouveaux profils avec un intérêt marqué des plus jeunes et une très forte envie de mer, voici les envies qui se sont développées après la crise sanitaire.

Si la ruée vers les campagnes ne semble pas s’être produite après le confinement comme certains l’avaient prévu, les résidences secondaires pourraient tirer leur épingle du jeu. Jugées trop coûteuses à une époque, ne semblant plus en phase avec les jeunes générations préférant allier location touristique et week-end en avion, elle avait perdu la cote. Pourtant, à en croire une étude menée en juin par le réseau immobilier Orpi, ce marché immobilier qui a travers des périodes difficiles pourrait retrouver une seconde jeunesse.

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Pas moins d’un sondé sur quatre déclare désormais envisager l’achat d’une résidence secondaire. Et parmi ce quart de la population, un autre quart (24% exactement) est actuellement locataire de sa résidence principale. On relève surtout la montée en puissance des jeunes intéressés par cette perspective: près d’un tiers des personnes intéressées par l’achat est âgé de moins de 40 ans et même 11% de moins de 30 ans. Un vrai vivier pour l’avenir. «Depuis plusieurs années déjà, Orpi observe une dynamique favorable aux résidences secondaires, note Christine Fumagalli, présidente du réseau. Post confinement, les Français sont désormais plus sensibles à la qualité de leur cadre de vie. Mais c’est un raccourci de penser que tous les Français sont prêts à quitter les commodités que leur apportent les villes pour un coin de verdure.»

Jusqu’à 200.000 euros de budget

Cette nouvelle clientèle garde le sens des réalités et se préoccupe de la proximité avec sa résidence principale, pour pouvoir se rendre plus fréquemment sur place voire y télétravailler occasionnellement. Côté budget, un répondant sur trois envisage d’y consacrer un budget pouvant aller jusqu’à 200.000 euros, l’équivalent de la transaction immobilière moyenne en France. Enfin pour ce qui est des destinations recherchées, le confinement n’a pas changé tant que cela les envies: la grande bleue garde une bien plus grosse cote que le vert. Pas moins de 54% souhaitent mettre le cap sur le littoral contre 25% qui préfèrent la campagne (et 11% la montagne, 10% qui optent pour la ville).

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