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Premier trimestre 2024: l’amorce d’un redémarrage?

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Après une année 2023 largement perturbée pour le marché immobilier, le début d'année 2024 laisse présager d'un redémarrage.

La baisse des prix se confirme, selon le réseau Orpi. Après avoir déjà observé une baisse des prix à hauteur de 3 % à la fin de l’année 2023, Orpi annonce une nouvelle baisse évaluée également à 3 % sur ce seul premier trimestre. Si certaines villes enregistrent une nette accélération de la baisse de leurs prix, à l’instar de Limoges (- 25 %), Marseille (- 21 %), ou Vannes (- 15 %), la correction des prix ne s’est toujours pas opérée dans d’autres villes. Ainsi, avec des hausses de prix de 16 % à Avignon, de 10 % à Brest ou encore de 7 % à Nantes, ces trois territoires résistent encore à une tendance baissière qui s’est généralisée partout ailleurs. A noter que ces augmentations ne sont pas sans conséquences, puisque parallèlement ces 3 villes ont enregistré sur le premier trimestre une baisse de 20 % de leurs volumes de ventes.

« Nous avions déjà alerté début 2023 sur l’urgence de faire baisser la pression sur les prix et l’avions soutenu avec notre pacte anti-inflation, qui visait à encourager les vendeurs à ne pas faire de la spéculation sur les prix mais à faire preuve de raison. Si certains vendeurs nous ont entendus, nous appelons à poursuivre les efforts », observe  Guillaume Martinaud, président de la coopérative Orpi.

Si le nombre de compromis n’a pas retrouvé ses hauts niveaux de 2022 et affiche encore une baisse de 19 % par rapport au premier trimestre 2023, l’éclaircie semble enfin se dessiner en ce début de printemps. Les premiers signaux de reprise sont bien là : avec + 20 % par rapport au dernier trimestre 2023, le nombre d’estimations est ainsi reparti à la hausse chez Orpi. De même, les ventes amorcent doucement un redémarrage avec une hausse de 2 % par rapport aux derniers mois de 2023. « La stabilisation des taux donne une lueur d’espoir, cependant l’équilibre reste fragile : pour éviter d’envoyer un mauvais signal aux vendeurs, engendrant le retour de la hausse des prix, la pédagogie doit se perpétuer », souligne Guillaume Martinaud.

 

 

Publié dans Le Journal de l'Agence
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