Des locations touristiques reconverties dans la prosti

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Article Figaro immobilier

 

Crédits photo : Monkey Business Images/Shutterstock 

Ian Brossat affirme avoir constaté une recrudescence de ces activités illégales dans des logements loués d’ordinaire sur Airbnb.

En raison du confinement, les locations Airbnbsont au point mort. Les loueurs n’ont d’autres choix que de mettre leurs logements sur le marché classique de la longue durée. «A priori» car il semblerait que d’autres activités se développent, comme le trafic de drogue ou la prostitution.

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C’est ce que l’adjoint en charge du logement à la maire de Paris a constaté. «Certains loueurs, faute de touristes sans doute, semblent se tourner vers des activités illégales», dénonce Ian Brossat dans un courrier adressé au ministre du Logement Julien Denormandie le 28 avril. Il y a une «diversification alarmante du profil des personnes et des activités hébergées», rapporte l’élu parisien qui assure que «les signalements ne cessent d’affluer». Un fléau qui a proliféré avant même le début du confinement. C’est ainsi qu’en janvier dernier, une propriétaire a découvert qu’un film pornographique avait été tourné sans son autorisation dans son appartement.

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Dans sa lettre, l’élu s’inquiète également de «la multiplication des annonces de meublés touristiques de moyenne durée proposant un bail mobilité», réservés en vertu de la loi logement aux personnes «en formation professionnelle, études supérieures, contrat d’apprentissage, stage», entre autres.

Alors que le logement représente une problématique majeure à Paris où le prix de l’immobilier a dépassé les 10.000 euros du m² à l’achat, Ian Brossat poursuit sa lutte contre AirBnb, accusé de soustraire «30.000 logements » en moyenne à la location dans la capitale.

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Ainsi, l’adjoint d’Anne Hidalgo estime qu’une des pistes serait d’acheter certains de ces logements aujourd’hui consacrés à faire de la location via AirBnb. «Il y a des propriétaires qui louaient leur bien sur AirBnb pour avoir des revenus qui permettent de rembourser les prêts, mais là, ils vont avoir des lacunes» compte tenu de la chute du nombre de touristes, et par ricochet, du manque à gagner financier, explique Ian Brossat.

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