Marché immobilier: Quelles tendances au premier trimestre 2021 ?

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Christine Fumagalli répond aux questions concernant l'état du marché immobilier pour ce premier trimestre 2021. Les attentes de clients ont certes évolué mais ils sont toujours au rendez-vous et désireux de faire avancer leur projet


Un marché qui se porte bien


Malgré les confinements et les couvre-feux, le bilan immobilier du premier trimestre de 2021 reste positif pour Orpi avec une augmentation de 17% du nombre de compromis signés et une évolution de 7,2% du prix au mètre carré. Les attentes des Français ont évolué avec notamment un report sur les villes moyennes. Le prix au mètre carré au Havre fait ainsi un bond de 18% et le volume de ventes à Limoges a augmenté de 15% !


Les métropoles gardent la cote


Le marché reste tout de même dynamique dans les grandes villes. Ainsi, Bordeaux, qui avait stagné en 2020, repart au premier trimestre avec une augmentation de 25% en volume de vente et une remontée du prix au mètre carré de 0,29%. A Lyon et à Nantes, les prix moyens du mètre carré ont augmenté respectivement de 3,5% et 16%. Soulignons également l’envolée spectaculaire de Strasbourg avec une évolution de 13% en volume de vente et de 30% du prix au mètre carré !


Ruée vers le vert


Un réajustement des prix peut être constaté dans la capitale, le prix au mètre carré a ainsi chuté de 0,9% au premier trimestre. Cette baisse s’explique par l’aspiration des Parisiens et des habitants d’Île-de-France, à « se mettre au vert » avec un retour en région. Si la crise sanitaire a encouragé cette tendance, elle était déjà constatée en 2019. En ce qui concerne les acheteurs qui souhaitent rester à Paris, ils ont tendance à renégocier les biens avec défauts ou travaux.


Un nouveau phénomène


Depuis fin 2020, un nouveau phénomène a vu le jour : la transformation de la résidence secondaire en bi-résidence. Avec l’essor du télétravail, les clients font le choix de garder un pied-à-terre dans les grandes villes mais ont tendance à passer plus de temps dans leur résidence secondaire en province. Les métropoles deviennent donc des villes de transit. Ce phénomène concerne de plus en plus les primo-accédants investisseurs : les prix dans les métropoles étant trop élevés, ils préfèrent faire un investissement locatif en province. En 2020, les primo-accédants représentaient 26% des investisseurs.

 

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