7 bonnes raisons de louer à un étudiant

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À quelques semaines de la rentrée, les demandes de locations se multiplient. L’occasion de revenir sur les nombreux atouts d’un investissement dans un logement étudiant.

1. Plus de souplesse

Installer un étudiant « dans ses murs » permet, via le bail mobilité, de louer en meublé avec un contrat de location de un à dix mois, contre un an avec des locataires non étudiants et trois ans pour un bien loué vide. Une formule de location de courte durée particulièrement intéressante si vous devez récupérer rapidement votre logement pour le vendre ou y installer un proche.

À savoir.  Le bail mobilité s'adresse également à des personnes en situation de mobilté professionnelle : mutation ou mission temporaire (intérimaire, travailleur saisonnier...).

 

2. Moins de risques d’impayés

Aussi paradoxal que cela puisse paraître, louer à un jeune en formation, et donc sans ressources, offre moins de risques d’impayés qu’avec n’importe quel autre occupant. Les raisons ? La loi a prévu de nombreuses sécurités. D’abord, ce sont souvent les parents solvables qui se portent caution pour leur fille ou leur fils. De plus, vous pouvez vous protéger davantage avec une assurance loyers impayés. Ensuite, il est possible d’activer gratuitement la garantie VISALE, si vitre locataire a entre 18 et 30 ans, quelle que soit sa situation professionnelle Enfin, en tant que bailleur, vous pouvez percevoir directement de la caisse d’allocation familiales (CAF), l’allocation logement (AL) ou l’aide personnalisée au logement (APL) de « votre » étudiant. Enfin, concernant la colocation, vous avez toute latitude pour instaurer une solidarité entre colocataires en cas d’impayés de loyers.

 

3. Un choix varié d’investissements

Votre logement se trouve à deux pas d’une école ou d’une faculté ? Si votre loyer s’inscrit dans les prix du marché, il sera facile de louer d’une année sur l’autre. Si votre habitation est plus éloignée, elle aura des chances de plaire à condition d’être bien desservie par les transports en commun. Concernant les types de surfaces recherchés, le choix reste ouvert. Les étudiants dotés de budgets serrés apprécient les studios, mais pas seulement. L’essor de la colocation, qui permet de partager le coût du loyer à plusieurs, donne l’occasion de s’installer dans des maisons et des appartements familiaux. Une aubaine pour les investisseurs désireux de s’orienter vers de plus grandes surfaces jusqu’ici réputées moins rentables.

 

4. D’indéniables avantages fiscaux

Dans l’ancien comme dans le neuf, la location étudiante constitue un investissement attractif en termes de défiscalisation.

  • Dans l’ancien loué meublé, si vos revenus locatifs annuels de 2018 sont imposés au régime des bénéfices Industriels et commerciaux (BIC), vous bénéficierez d’un abattement, selon les cas, de 50 % ou de 71 %.
  • Dans le neuf, le dispositif Pinel et dans l’ancien, le Denormandie vous permettent de profiter d’une économie d’impôt égale à 12 % du prix d’acquisition sur six ans ; de 18 % sur neuf ans et de 21 % sur douze ans, à condition de louer le bien nu pendant une durée fixe de six, neuf, douze ans, et sans dépasser un plafond de loyer.

 

5.  Une demande soutenue

Les jeunes étant de plus en plus nombreux à poursuivre des études post-bac, et de plus en plus souvent loin du nid familial, au fil des années la demande locative grimpe en flèche. Le nombre des appartements disponibles dans le parc public (CROUS, logements sociaux) étant manifestement insuffisant, de nombreux jeunes se tournent vers le secteur privé. Dans les grandes villes, les mois précédant la rentrée universitaire, c’est la course entre les candidats pour dénicher un logement. Sachez tirer parti de ce phénomène en ciblant les marchés les plus porteurs au moment d’investir dans un logement étudiant. 

 

6. Des préjugés infondés

Nuisances sonores, dégradations… : voilà quelques-unes des idées fausses qui circulent sur les étudiants. Pur préjugé ! La réalité prouve que ce type de désagrément ne tient pas à l’âge des occupants. Néanmoins, par mesure de précaution, rien ne vous empêche d’insister au moment de l’entrée dans les lieux sur les règles d’usage de votre logement. En revanche, vous devez être conscient des contraintes attachées à ce mode de location, où le taux de rotation reste élevé. La mobilité étudiante s’accompagne d’emménagements et de déménagements à répétition, entre lesquels des travaux d’entretien réguliers s’imposent généralement.

 

7. Un complément de revenus hors impôt

Si vous habitez dans une maison ou un appartement devenu trop grand depuis le départ de vos enfants, pensez-y ! Louer une ou plusieurs chambres vacantes de votre domicile à un étudiant permet de percevoir des revenus complémentaires. L’avantage ? Une exonération totale d’impôt sur le revenu si les loyers encaissés en 2020 ne dépassent pas 190 €/m2 par an (hors charges) en Île-de-France et 140 €/m2 partout ailleurs en France.

 

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