Location, travaux & déco : vrai ou faux ?

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Peinture, moquette, cloisons... : locataires, êtes-vous totalement libre d’aménager votre chez-vous à votre guise ? Testez vos connaissances.

Bricoleur, vous pouvez refaire l’appartement avant de rentrer.

VRAI Ce type d’entente se pratique à l’occasion entre locataire et propriétaire. Tout le monde y gagne. Le locataire restaure son futur logement à son goût, dans les règles de l’art... Et contribue à valoriser l’appartement.

Vous n’aimez pas la déco. Vous devez la conserver.

FAUX Vous avez le droit de réaliser tous les aménagements de décoration souhaités, sans autorisation du bailleur , mais en respectant les règles de l’art. Vous pouvez peindre, tapisser, poser des placards, de la moquette, des étagères... (attention, vous devez cependant reboucher tous les trous de cheville avant votre départ).

Vous rêvez d’une cuisine américaine. Vous pouvez abattre le mur de séparation avec la salle à manger.

FAUX A la différence des « aménagements », les travaux de « transformation » touchant au gros œuvre sont soumis à l’autorisation du bailleur. C’est le cas de tout changement de destination d’une pièce (transformation d’un garage en chambre, d’une chambre en cuisine...), de l’installation d’une véranda, d’une cheminée, de l’élargissement d’une porte, de la suppression d’une cloison... Le locataire qui entreprendrait de tels travaux sans avoir obtenu l’aval de son propriétaire s’expose à remettre les lieux en l’état en fin de location. Dans les cas les plus graves (mise en péril de la construction), il encourt même la résiliation de son bail.

Votre propriétaire peut faire des réparations dans votre logement sans que vous puissiez vous y opposer.

VRAI Changement de fenêtre, isolation des combles... Le locataire ne peut s’opposer à la réalisation de travaux par le propriétaire. Mais si, de ce fait, votre logement est rendu inhabitable pendant plus de 21 jours, le prix du bail devra être diminué en proportion du temps et de la partie du bien loué dont vous aurez été privé (article 1724 du Code civil).

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